À six mois des élections européennes et du grand mercato Bruxellois, l’annonce de Charles Michel de quitter son poste de Président du Conseil européen avant même que son remplaçant ne soit nommé crée des vagues, car l’intérim serait assuré par le tumultueux Premier ministre hongrois Viktor Orbán.
« Je vais mener la liste aux élections européennes. » La phrase, entendue à chaque élection européenne, tous les cinq ans, de la part de dizaines de politiques dans les pays de l’Union, fait rarement de grandes vagues. Depuis le 6 janvier, cette phrase, prononcée par le président du Conseil européen Charles Michel, anime la scène bruxelloise jusqu’au plus haut niveau décisionnel de l’Union.